Al Gore

Licencié d'Harvard et bien qu'opposé à la guerre, Albert Arnold Gore Jr. part pour le Vietnam en 1971. Avec une formation de journaliste de guerre, il devient rédacteur au Tenessean. En 1976, il fait ses premiers pas à la Chambre des représentants, puis il est réélu au Congrès en 1978, 1980, 1982. L'accident de son jeune fils le contraint à ne pas se présenter aux primaires démocrates de 1992, mais il est colistier du candidat Bill Clinton le 9 juillet 1992, et devient le 45e vice-président l'année suivante, avant d'être réélu en novembre 1996. Al Gore institue la "réforme de l'Etat", une simplification administrative. Il prône également l'accord de libre-échange sur l'ALENA, qu'il soutient contre Ross Perot en 1993, il convainc l'opinion et pousse les représentants à approuver la loi par 234 voix contre 200. Porté sur les nouvelles technologies, il démocratise Internet et défend l'environnement en se prononçant, au traité de Kyoto, en faveur de la signature américaine. En 2000, il se présente pour la présidentielle, mais il est battu par George W. Bush après maintes vérifications. Il dénonce la guerre en Irak et la politique de son adversaire et mène campagne pour Howard Dean lors des primaires puis pour John Kerry. Désireux d’alerter sur la situation écologique actuelle, il sort en 2007, après le succès de son film ‘Une vérité qui dérange’, le livre ‘Urgence planète terre’. Tourné vers l'écologie et les nouvelles technologies, Al Gore a une vision concrète et activiste de la politique, même s'il reste à l'écart des arènes électorales. Un activisme constant qui lui permet d’obtenir, en 2007, le prix Nobel de la paix et vient confirmer l’importance, dans l’esprit de l’époque, de sa lutte contre le réchauffement climatique.