Andrès Wood

Comme tous les Chiliens de sa génération, Andrès Wood assiste aux dernières années du règne de Salvador Allende et n’a que 8 ans lors du coup d’Etat d’Augusto Pinochet. Interpellé par ‘La Bataille du Chili’ de Patrice Guzman, il abandonne ses études en sciences économiques pour étudier le cinéma à New York. En 1994, sa filmographie compte déjà deux courts métrages prometteurs, ‘Idilio’ et ‘Reunion de familia’. Le contexte politique au Chili lui fait préférer les drames, genre qu’il choisit dès son premier long métrage ‘Historias de Fútbol’ (1997). S’il poursuit dans un univers sombre avec ‘El Desquite’ en 1998, le réalisateur signe en 2001 une comédie débridée et absurde sur le sexe et la cupidité. Mais le succès intervient grâce à ‘Mon ami Machuca’. Inspiré par son enfance, Andrès Wood décrit une histoire d’amitié entre deux garçonnets sur fond de coup d’Etat sanglant. Salué dans son pays, le film est invité à Cannes pour la Quinzaine des réalisateurs. Après six ans d’absence, Andrès Wood revient en 2010 avec ‘La Buena Vida’, film choral empreint d’angoisse existentielle et de mélancolie.