Anthony Coleman

Figure de proue du jazz d’avant-garde, Anthony Coleman appartient à la scène new-yorkaise expérimentale. Piano, trombone, clavier ou encore chant, le musicien ne recule devant aucun mode d’expression pour se livrer à ses improvisations légendaires, initiées dans les années 1970. Révélé par des compositions comme ‘Spillane’, ‘Cobra’ ou encore ‘The Big Gundown’, enregistrées aux côtés de son complice de toujours John Zorn, il fait doucement circuler son nom. Ses contributions à la musique juive moderne font également de lui un singulier explorateur de ses racines, où réinvention et hommage se font écho. Inspiré du talent pionnier de Thelonious Monk, Duke Ellington ou encore Jaki Byard, Anthony Coleman mêle les genres et les registres, à la tête de groupes comme les Sephardic Tinge et les Selfhaters. Adepte d’expériences musicales inédites et parfois visionnaires, l’artiste glane au fur et à mesure des années le surnom de “dadaïste du clavier”.