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          Arman

          Arman

          Sculpteur français

          Biographie d'Arman

          De son vrai nom Armand Pierre Fernandez, Arman découvre la peinture à l'huile grâce à son père, marchand de meubles anciens, avant d'entrer à l'Ecole des arts décoratifs de Nice puis à l'Ecole du Louvre. Il rencontre Yves Klein dans un club de judo, peintre originaire de la même ville que lui, et Claude Pascal, avec lesquels il forme le groupe artistique Triangle. Il délaisse la peinture pour la sculpture en 1954, se spécialisant dans le recyclage d'objets hétéroclites. Découpant, empilant et entassant, transformant et assemblant fourchettes, fers à repasser, vélos, masques à gaz, voire, à Beyrouth, chars et canons décomposés ou assemblés, il cherche à faire prendre conscience au public de la production de masse dans la société contemporaine. Il devient chef de file du nouveau réalisme. En juillet 2001, 150 de ses créations sont sélectionnées pour "La traversée des objets", l'une des plus importantes expositions consacrées à son oeuvre, à Venise, sur l'île de la Giudecca. Après avoir, une vie durant, malmené, cassé ou brûlé pianos à queue, violons, fauteuils ou voitures, le patriarche chauve, bon vivant et barbu, Arman revient à la peinture de chevalet les dernières années de sa vie.

          Chroniques & anecdotes

          • Vince forever

            Les trois jeunes peintres du groupe Triangle décident de signer leurs toiles de leurs seuls prénoms, en hommage à Vincent Van Gogh.

          • De grand-mère en petit-fils

            Son goût de l'accumulation lui venait, disait Arman, d'une grand-mère qui stockait des centaines de bouchons classés par année dans des boîtes à chaussures, mais aussi de son arrière-grand-père, collectionneur de voitures anciennes.

          • Beaux dégâts

            La plus grande sculpture en volume d'Arman avait été réalisée en 1995 sur la place des Martyrs en plein coeur de Beyrouth (Liban): une accumulation de chars et de canons dans du béton, atteignant une trentaine de mètres de hauteur et pesant 6.000 tonnes. Il s'agissait de symboliser les désastres d'une guerre qui ravagea ce pays quinze années durant.

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