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          Blondie

          Blondie

          Groupe de punk américain

          “Blondie, c’est la rencontre de deux mythes : Marilyn et la guitare électrique”

          Biographie de Blondie

          D’habitude, quand il y a une jolie fille derrière un micro, on a tendance à penser que c’est parce que sa musique a besoin d’un cache-misère. Réflexe purement misogyne qui démontre bien à quel point le marketing a gangrené nos esprits : en dépit de la plastique avantageuse de Debbie Harry, blondinette à la moue irrésistible et aux jupes très courtes, Blondie est un des groupes les plus inspirés parmi tous ceux qui ont émergé de la vague punk (parce que oui, Blondie est un groupe, même si on l’identifie souvent à sa seule chanteuse). Formé à New York, le sextuor se distingue de Television, des Ramones et des autres pensionnaires du CBGB en proposant des chansons plus pop et très sucrées, comme en témoigne son premier album homonyme paru en 1976. Chris Stein et Debbie Harry, qui sortent ensemble à cette époque, possèdent le don de fondre dans leur univers tous les styles musicaux en vogue à la fin des années 1970 : publié en 1979, ‘Parallel Lines’, leur troisième disque, voit se côtoyer les habituels hymnes power-pop (’11:59’ ou ‘Hanging On The Telephone’) et un classique du disco, ‘Heart Of Glass’. Plus tard, Blondie abordera même le reggae avec ‘The Tide Is High’ (une reprise des Paragons) et le rap avec ‘The Rapture’, deux chansons qui atteindront le sommet des classements de vente en 1981. Passé les 80’s, et malgré le tube ‘Maria’ en 1999, Blondie ne survit plus que dans l’anonymat. Logique, Debbie Harry ayant pris un sacré coup de vieux…

          Chroniques & anecdotes

          • Strips

            Le groupe doit son nom à Blondie, l’héroïne de BD créée par Chic Young dans les années 1930. Un peu plus et il s’appelait Spirou…

          • Petits boulots

            Avant de fonder Blondie, Debbie Harry a fait partie de plusieurs autres groupes dès le milieu des années 1960 : les Tri-Angels, The Wind In The Willows et les Stilettoes, une réincarnation des girl-groups avec dix ans de retard. Mais son métier le plus amusant reste celui de Bunny dans une boîte de nuit Playboy (les Bunnies sont ces serveuses qui se déplacent en petite tenue et portent des oreilles de lapin sur la tête).

          • Debbie : “J’aime le France et Parisss…”

            Détail amusant, on retrouve dans certains des plus grands tubes de Blondie un couplet chanté dans un français aussi craquant qu’approximatif : ‘Call Me’, ‘Sunday Girl’, ‘Denis’...

          • Debbie fait son cinéma

            La chanteuse de Blondie fait une apparition dans le film de John Waters ‘Hairspray’ aux côtés d’une autre reine de beauté, le travesti Divine. Par ailleurs, le morceau ‘Call Me’ était inclus à la bande originale du film ‘American Gigolo’, ‘Rush Rush’ à celle de ‘Scarface’.

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