Bob Hoskins

Né en Angleterre après que sa mère y a été évacuée à cause des bombardements, Bob Hoskins grandit dans des conditions difficiles. Il abandonne l’école à 15 ans, malgré une passion pour la littérature, afin de subvenir aux besoins familiaux. Il découvre le théâtre à 26 ans, joue dans plusieurs séries télévisées avant de passer sur grand écran, dans ‘Up the Front’ (1972). En 1980, il s’impose grâce à son rôle de gangster dans ‘Racket’, et poursuit alors dans ce registre, avec ‘Cotton Club’ (1984) de F.F. Coppola et ‘Mona Lisa’ (1986). Son interprétation lui vaut une nomination aux Oscars. Le comédien enchaîne les succès, travaille sans cesse, passant d’un registre à l’autre sans difficulté : films familiaux ‘Qui veut la peau de Roger Rabbit’ (1988), ‘Hook’ (1991), films historiques comme ‘Nixon’ (1995), ‘Stalingrad’ (2000), sans oublier les comédies ‘Michael’ (1996), ‘Coup de foudre à Manhattan’ (2002). Il fait délicieusement peur aussi en serial killer dans ‘Le Voyage de Félicia’ (1999). Acteur confirmé, Bob Hoskins n’hésite pas à alterner les grosses productions hollywoodiennes avec des films plus indépendants. Ainsi, il incarne un caïd dans ‘Danny the dog’ (2005) tout en jouant le dieu Odin dans ‘Le Fils du Mask’ la même année avant d’apparaître sur les écrans en directeur artistique au caractère fort pour les besoins de ‘Mrs Henderson présente’. Les films s’enchaînent pour l’acteur prolifique que l’on peut voir dans ‘Paris je t’aime’ d’Olivier Assayas, ‘Stay’ de Marc Forster, ‘Hollywoodland’ de Allen Coutler ou ‘Doomsday’ de Neil Marshall. Bob Hoskins fait partie de ces acteurs généreux, capables de se glisser à la perfection dans la peau de n’importe quel personnage. L'acteur britannique meurt le 29 avril 2014 à l'âge de 71 ans, des suites d'une pneumonie.