Le
11 mai 1981 -
Le roi du reggae est mort
Bob Marley, de son vrai nom Robert Nesta Marley, meurt à 36 ans d'un cancer. Avec les Wailers, il popularise le reggae, musique créée dans les bidonvilles de Kingston en Jamaïque. Dans ses chansons, il demande la fin de la discrimination politique et se fait l'apôtre du christianisme centré sur l'Afrique. En 1967, il se convertit au rastafarisme. Avec ses dreadlocks, son look tricolore (les couleurs verte, jaune et rouge du drapeau éthiopien) et son message de tolérance, il fait des émules dans le monde entier.
Le
23 septembre 1980 -
Bob Marley fait ses adieux à la scène
C’est à Pittsburgh, aux Etats-Unis, que Bob Marley chante pour la dernière fois sur scène. Atteint d’un cancer depuis plusieurs années, il espérait encore en guérir, avant de faire une rechute qui lui sera fatale. C’est avec ‘Redemption Song’ qu’il clôture la prestation, seul sur scène. Bob Marley décédera quelques mois plus tard dans son sommeil, le 11 mai 1981 à Miami. Il sera enterré chez lui à Nine Miles en Jamaïque le 21 mai, après des funérailles nationales.
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25 mai 1976 -
Bob Marley : roi du reggae
Suite à un concert donné au Roxy, l’un des célèbres clubs de Los Angeles, Bob Marley est sacré “roi du reggae”. A 32 ans, le chanteur originaire de la Jamaïque devient le porte-parole des minorités pacifistes. Son album ‘Rastaman Vibration’ a largement contribué à sa notoriété.
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6 août 1962 -
Bye bye Babylon
Colonisée dès le XIe siècle par les Arawaks, l’île de la Jamaïque obtient son premier nom de baptême : Xamayca (la terre du bois). Annexée 400 ans plus tard par l’Espagne durant la campagne de Colomb, qui en fera le domaine privé de sa famille, l’île voit, au fil des années, tous ses autochtones décimés. Ce sont alors les esclaves noirs, capturés par les Espagnols à la fin du XVIe siècle, qui vont peupler cette terre, bien vite conquise et placée sous le joug de l’empire britannique en 1670. Plaque tournante de l’esclavage, la Jamaïque va être le théâtre de nombreux conflits, lesquels vont encourager l’Angleterre à lâcher prise, rendant son indépendance à la Jamaïque le 6 août 1962 dans le cadre du Commonwealth.
Touche-à-tout
Homme à femmes, Bob Marley compta parmi ses maîtresse Cindy Breakspeare, rien de moins que Miss Monde 1976 ! A son "palmarès" figure également une championne jamaïcaine de ping-pong, Anita Belnavis. Chacune lui fera un enfant. En tout, une dizaine de petits Marley ont été identifiés.
Même pas mort
Décembre 1976. Bob Marley prépare le concert Smile Jamaica à Kingston. Mais à l’approche d’un important scrutin entre les deux principaux partis du pays, le PNP et le JLP, la présence de ce perturbateur est aussi mal vue par un camp que par l’autre. Le 3, plusieurs hommes pénètrent chez lui et le visent. Il survit (sa femme Rita et son manager Don Taylor également) et maintient sa prestation, deux jours plus tard. Les tireurs n’ont jamais été officiellement identifiés.
Un artiste indépendant
Les premiers mots prononcés lors de la déclaration d'indépendance du Zimbabwe, alors que le nouveau drapeau était à peine hissé, furent : "Ladies and gentlemen, Bob Marley and the Wailers !" Le groupe était en effet invité à la cérémonie, la chanson ‘Zimbabwe’ ayant servi d’hymne aux soldats de la guérilla emmenés par Robert Mugabe (qui avait alors tout d’un type bien).
Un homme à poigne
Le 22 avril 1978 est organisé, à Kingston, le One Love Peace Concert, dans l’espoir de mettre fin à la lutte armée entre le PNP et le JLP. Au cours de sa prestation, Bob Marley invite leurs dirigeants respectifs, Michael Manley et Edward Seaga, à venir se serrer la main sur scène. Le geste restera purement symbolique et la lutte reprendra de plus belle, faisant dire Bob : "Ce jour-là, j’aurais dû les tuer tous les deux !"