Accueil FigaroscopeCélèbrePolitique › Charles Pasqua
          Charles Pasqua
          • Politique
          • Né le
          • Décédé le

          Charles Pasqua

          Homme politique français

          Biographie de Charles Pasqua

          Fils d’un policier et d’une femme au foyer, Charles Pasqua entreprend des études de droit et obtient une licence. Mais c’est dans le commerce qu’il fait ses premières armes et plus particulièrement dans l’entreprise Paul Ricard, où il devient le numéro deux du groupe qu’il quitte en 1967. Sous l’étiquette UDR, il fait ses premiers pas en politique un an plus tard en devenant député à Clichy-Levallois, bien aidé par la vague bleue orchestrée par de Gaulle. L’élan est donné et il prend une place d’importance au sein de la droite française pour devenir un très médiatique ministre de l’Intérieur à deux reprises. Réputé alors pour son intransigeance, il rend plus difficile l’accès à la nationalité française, ce qui provoque l’ire de l’opposition. Il milite contre la ratification du traité de Maastricht, un an après avoir créé son propre parti Demain la France. Alors qu’il fut un fidèle de Jacques Chirac, il fait le mauvais choix en 1995, en soutenant Edouard Balladur, qui a le vent en poupe dans les sondages. Dès lors et ce malgré son siège de sénateur et de président du conseil régional des Hauts-de-Seine, son parcours politique devient plus chaotique, à l’image de sa victoire avec Philippe de Villiers lors des Européennes de 1999 (2e derrière le PS et devant la liste menée par Nicolas Sarkozy) qui aboutira à la brouille des deux têtes de listes malgré la création de leur parti, le RPF. Petit à petit, l’image de Pasqua est ternie par de nombreuses affaires (ventes d’armes en Angola, Sofremi, déménagement du siège d’Alsthom). Souvent réfugié derrière son immunité sénatoriale, sa défense agace y compris dans ses rangs, au point d’affirmer : "Avec des amis comme ça, je n'ai pas besoin d'ennemis."

          Chroniques & anecdotes

          • Le 28 octobre 2009 - “L’ardeur nouvelle”

            Le jugement aura finalement dépassé les attentes des réquisitions. L'affaire dite de l'Angolagate, concernant la vente d'armes à l'Angola, trouve un premier dénouement dans ce verdict qui condamne le sénateur Charles Pasqua à trois ans de prison, dont un an ferme. Décidé à faire appel, l'ancien ministre de l'Intérieur prolonge donc une fois de plus cette affaire qui a animé de nombreux débats depuis plus de dix ans.

          Vos avis
          Votre note :