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          Christopher Marlowe

          Christopher Marlowe

          Ecrivain anglais

          “Quiconque n'aime pas le tabac ou les garçons est un imbécile”

          Biographie de Christopher Marlowe

          Fils de cordonnier, Christopher Marlowe échappe au destin de son père grâce à l'excellente instruction qu'il reçoit au King's College puis à l'université de Cambridge. Grand traducteur d'Ovide, il écrit ses premières pièces à l'âge de 21 ans et devient virtuose dans le maniement du "blank verse" - vers de dix pieds qui comporte une syllabe brève et une syllabe longue accentuée - qu'il utilise dans ses poèmes. Il renonce à entrer dans les ordres au grand dam de l'archevêque, devient acteur et dramaturge et mène une vie de bohème avec les "University Wits", jeunes étudiants tumultueux et brillants. Ses pièces les plus célèbres, 'Tamerlan', 'Edward II', 'Didon' et 'Le Juif de Malte', dégagent un érotisme rare chez les auteurs de cette époque. Julien Green dit de son écriture que "cette sensualité élisabéthaine est la seule qui lui ait jamais parue authentique. Les écrivains érotiques d'aujourd'hui sont froids et plats en comparaison." Athée, accusé de meurtre et d'homosexualité, il se fait assassiner au cours d'une rixe au sujet d'une prostituée, dont les circonstances sont mal connues. Swinburne considère Christopher Marlowe comme étant le plus audacieux et le plus inspiré des auteurs anglais.

          Chroniques & anecdotes

          • Agent secret

            Christopher Marlowe aurait été à la solde des services secrets de la Reine Elisabeth. Il aurait séjourné en France afin d'espionner les catholiques anglais qui complotaient contre le gouvernement. Les autorités de l'université avaient interprété l'absence de Marlowe comme un manquement grave aux règles universitaires, et ce n'est que grâce à l'intervention du Conseil privé qu'il put être reçu.

          • Persona non grata

            Malgré les bons et loyaux services rendus à la couronne, Marlowe a eu de nombreux démêlés avec la justice anglaise, notamment à cause de son athéisme. Son meurtrier, Ingram Frizer, obtient le pardon de la Reine le 18 juin 1593 sans aucune charge retenue contre lui.

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