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          Daniel Humair

          Daniel Humair

          Batteur et peintre suisse

          Biographie de Daniel Humair

          Quand on a sept ans et qu’on rencontre son premier tambour, il y a une chance sur deux pour qu’on en devienne dingue, et c’est ce qui c’est passé pour Daniel Humair. Hypnotisé par cet instrument, il se forme dès quatorze ans au jazz de la Nouvelle-Orléans, avant de se tourner vers le modern jazz. En 1955, il remporte au festival amateur de Zurich un premier prix dans trois catégories et passe ainsi au niveau professionnel. Il se spécialise dans l’improvisation, et monte à Paris en 1958 pour tenter sa chance. C’est une grande réussite puisque Humair joue en compagnie des plus grands jazzmen de l’époque, à part Miles Davis et Rollis. En 1959, il entame une collaboration avec Martial Solal avant de former un trio avec le violoniste JL Ponty et l’organiste E. Louiss. Deux albums auréolés par le public naissent de cette union. Plusieurs années durant, il est musicien en free-lance pour de grands noms comme Johnny Griffin ou Dexter Gordon. Il forme ensuite un nouveau trio avec F. Jeanneau et H. Texier, avec qui il révolutionne le nouveau jazz français. En plus de son talent pour la musique, Humair s’exprime dans la peinture, et plus particulièrement l’expressionnisme abstrait, et est exposé de nombreuses fois dans le monde entier. Cette autre passion lui vaut de nombreuses collaborations sur des musiques de films. Enfin, il publie une méthode de batterie en se basant sur les cours qu’il a prodigués. Prof, musicien, peintre, génie, beaucoup de casquettes pour un seul homme !

          Chroniques & anecdotes

          • Professer pour mieux recruter

            Tous les musiciens du Quartette qu’il a formé viennent du conservatoire où il enseignait. On est jamais mieux servi que par soi-même.

          • Quintette gagnant

            En 2003, l’album ‘Baby Boom’ qu’il réalise avec quatre autres musiciens obtient de très bonnes critiques.

          • Des prix à en perdre la tête

            En 1987, il obtient le grand prix du Jazz décerné par la Sacem, le prix Charlie Parker de l’Académie du disque et le prix in Honorem de l’Académie Charles Cros pour l’ensemble de sa carrière. Dix ans plus tard, il est élu musicien européen de l’année par l’Académie de jazz et enfin en 2000, les Victoires de la musique l’accueillent dans sa famille.

          • Chevalier !

            Il est d’abord nominé au grade de chevalier avant d’être nommé officier des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 1992.

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