Davide Balula

Plasticien, sculpteur, musicien électrofolk, écrivain, compositeur, performeur… Difficile de faire plus transgenre que le très expérimental Davide Balula. Formé aux Arts déco de Strasbourg et à l’Ecole nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, en arts visuels Balula est synonyme d’installations, de performances, de vidéos, de peintures. Proto-expressionnisme abstrait, mise en scène d’expériences scientifiques douteuses, projections sonores, mise à feu de sculptures : l’artiste, représenté par la galerie Frank Elbaz (Paris), explore des multitudes de formes et de scénarios pour nourrir son expression conceptuelle et disloquée. En musique, au fil d’albums (‘Pellicule’, 2001) et de concerts, Balula c’est encore : un folk électro-acoustique enrichi de samples, de cut-ups, d’échantillonnages d’appareils domestiques (réveils, micro-ondes…). Ainsi, depuis le début des années 2000, le Français transgresse-t-il constamment les frontières de la création, travaillant avec des compagnies de danse (‘The Endless Pace (Variation for 60 Dancers)’, 2009) tout aussi bien qu’avec des musiciens électro (notamment Hypo, sur l’album ‘Coco douleur’). Depuis 2003, son univers hors du commun fait le tour du monde, de Berlin (Loop Gallery) à Tokyo (exposition ‘Shobus-Mobium’) et de Séoul (Total Museum of Contemporary Art) à New York (Fake Estate Gallery).