Deng Xiaoping

Destiné à changer la face de la Chine, Deng Xiaoping découvre le marxisme au cours de sa jeunesse en Europe. Fuyant les tensions chinoises, il s'installe en France en 1920 et travaille dans le milieu ouvrier. Il se rallie alors au PC chinois et s'oppose radicalement au capitalisme. De retour dans son pays natal en 1927, il se joint à la révolte contre le Guomindan en 1929. L'échec de l'opération le contraint à gagner l'URSS, dans une province dirigée par Mao Zedong. Cinq ans passent avant que la Longue Marche ne commence. Deng, alors secrétaire général du comité central du PC, en fait partie. Entre 1937 et 1949, il est le cerveau de nombreuses actions militaires au cours de la guerre contre le Japon et de la guerre civile. Fidèle au PCC, il se voit offrir la place de secrétaire général en 1956 et mène une lutte acharnée contre les intellectuels, opposants de Mao. Deng va cependant changer de cap après le désastre du “Grand Bond en avant” et souhaite voir Mao démissionner. Il veut un nouveau souffle au sein du parti et une ouverture vers le progrès. Mais les adeptes du PCC l'étiquette comme capitaliste et donne raison à Mao. Après maintes attaques contre sa famille et lui-même, il s'éloigne de la politique avant d'y revenir en 1975. Il prend alors la place de vice-premier ministre et retrouve son siège de secrétaire général du PCC. L'histoire se répète et après une nouvelle fuite, il revient au pouvoir à la mort de Mao. Les mesures qu'il met en place - notamment les quatre modernisations - permettent à la Chine de s'ouvrir économiquement. Deng Xiaoping meurt en 1997 et laisse l'image d'un homme de progrès qui a permis à la Chine de se hisser au rang de géant économique.