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          Dimitris Dimitriadis

          Dimitris Dimitriadis

          Ecrivain grec

          “Les mensonges sont mortels, et non vitaux”

          Biographie de Dimitris Dimitriadis

          Les pratiques littéraires variées de Dimitris Dimitriadis traduisent chez lui une volonté de ne pas s'enfermer dans une catégorie, de dépasser les frontières de la littérature. Tout à la fois poète, prosateur, romancier, essayiste, dramaturge et grand traducteur d'auteurs classiques, il part en quête de l'être humain grâce à une écriture qui décortique, ''démolit pour faire renaître, décompose pour recréer'' d'après les mots d'une de ses traductrices, Dimitra Kondylaki. Né en Grèce, il poursuit des études de théâtre et de cinéma à Bruxelles et à Paris dans les années 1960, avant que sa première oeuvre théâtrale, 'Le Prix de la révolte au marché noir', soit mise en scène par Patrice Chéreau en 1968 à Aubervilliers. Le pays natal imprègne toute son oeuvre, de l'essai 'Nous et les Grecs' à ses pièces, souvent consacrées au retournement des mythes, comme dans 'L'Arche de la vie' en 1994 ou 'Le Tour du noeud'. S’il est surtout connu pour ses pièces de théâtre - 'La Nouvelle Eglise du sang', 'L'Elévation', 'L'Harmonie inconnue de l'autre siècle' -, Dimitriadis écrit aussi des textes en prose comme 'L'Anathèse', 'Léthé, cinq monologues'. Dans 'Je meurs comme un pays', présenté au Théâtre du Rond-Point et en Italie, il évoque sa désillusion face à la disparition d'une civilisation, d'une histoire, en questionnant des notions telles que l'appartenance à une patrie, l'utilisation par un pays de la chair de ses enfants jusqu'à plus faim. L'écriture travaillée, précise, de Dimitris Dimitriadis lui permet de dire l'insoutenable sans jamais rien dissimuler.

          Chroniques & anecdotes

          • Pas de mensonge

            Dans un monde idéal, Dimitris Dimitriadis remplacerait le mensonge vital par l'irrespect vital : ''Je crois que les mensonges sont mortels, et non vitaux, et que l'entretien des mensonges vitaux en ce qui concerne les peuples, les nationalités, les groupes ethniques, les collectivités, etc., est désastreux. Il ne permet pas de dégagement de forces créatrices, qui pourtant existent mais, du fait de ces stéréotypes, restent enfouies.''

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