Edith Cresson

Diplômée de l’HECJF et docteur en démographie, Edith Cresson adhère en 1965 à la Convention des institutions républicaines. Membre du comité directeur du parti socialiste de 1975 à 1981, elle est élue maire de Thuré en 1977. L’année suivante, elle échoue lors d’une élection cantonale partielle et est battue aux législatives par Jean-Pierre Abelin, qu’elle vaincra à son tour en 1981 et 1988. Elue conseillère générale en 1982 - et réélue en 1988 et 1994 - elle devient maire de Châtellerault en 1983. Elle quitte son mandat en 1997 pour cause de cumul à la demande de Lionel Jospin pour devenir adjointe au maire et démissionne du conseil général en 1998 pour la même raison. Première femme ministre de l’Agriculture, elle est également la première femme Premier ministre, de 1991 à 1992. Chargée de la Science, de la Recherche et du Développement après sa nomination à la Commission européenne, de 1995 à 1999, elle est à l’origine de la démission collective de l’instance quatre ans plus tard, et se voit mise en cause par la justice belge dans le cadre d’affaires de corruption. En 2006 est prononcé l’arrêt de la Cour de Justice européenne contre Edith Cresson et la République française : elle est jugée coupable de favoritisme. Elle a également été ingénieur économiste dans divers cabinets d’étude et PDG de la filiale Schneider Industrie Service National spécialisée dans le conseil international.