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          Georges Jacques Danton
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          Georges Jacques Danton

          Homme politique français

          “De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace”

          Biographie de Georges Jacques Danton

          Fils d’avocat, Danton s’oriente vers le droit après des études au petit séminaire et chez les Oratoriens de Troyes. En 1785, il s’installe à Paris puis en 1787 achète une charge d’avocat au conseil du roi. Au moment de la révolution, Danton se passionne pour la politique. En avril 1790, il fonde le club des Cordeliers et mène campagne pour la liberté de la presse et la liberté d’association. Ses qualités d’orateur lui permettent de gagner en popularité. En 1791, lors de la fuite de Louis XVI à Varennes (le 20 juin), il réclame la déchéance du roi. Après le retour de la famille royale, Danton apporte une pétition au Champ-de-Mars réclamant un nouveau pouvoir exécutif. Une fusillade éclate et plusieurs manifestants sont abattus. Tenu pour responsable, il s’exile en Angleterre. Amnistié, il regagne Paris et est élu substitut du procureur de la Commune de Paris, le 8 Décembre 1791. Après la chute de la monarchie en août 1792, Danton, nommé ministre de la Justice, organise la défense du pays face à l’offensive prussienne. Il quittera ses fonctions pour exercer son mandat de député de Paris à la Convention. En 1793, il vote la mort de Louis XVI et participe à la création du Comité de salut public, Il approuve politique de la terreur pour lutter contre les menaces extérieures et les révoltes vendéennes. Mais certains lui reproche son affairisme et il s’oppose à Robespierre «l’incorruptible» qui l’exclut du Comité de Salut public. C’est le Comité qui décide de son arrestation le juge et le guillotine le 5 avril 1794.

          Chroniques & anecdotes

          • Le 5 avril 1794 - Danton guillotiné

            Le Comité de salut public, qu’il a contribué à mettre en place durant la Terreur, dont il est l’un des pères, juge Danton et le reconnaît coupable de "tiédeur". Il est guillotiné le 5 avril 1794. Il paie certes ses appels à la clémence, sa volonté de mettre un terme à la "terreur", mais plus sûrement encore, l'utilisation à des fins personnelles de ses fonctions publiques, son enrichissement frauduleux qui décide Robespierre à se séparer de lui définitivement.

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