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          Germaine Tillion

          Germaine Tillion

          Ethnographe et résistante française

          Biographie de Germaine Tillion

          Ancienne résistante déportée, Germaine Tillion est aussi l’auteure de plusieurs oeuvres. En 1932, la jeune fille étudie l’ethnologie auprès de Marcel Mauss et Louis Massignon. Cette expérience lui permet d’entrer comme chercheur au musée de l’Homme. Dans les années 1930, elle réalise plusieurs missions en Algérie. Mais la guerre arrive. Durant l’occupation, elle s’engage dans la résistance par le biais du musée. Le 13 août 1942, elle est dénoncée et arrêtée gare de Lyon. En 1943, la jeune résistante est déportée à Ravensbrück où elle retrouve sa mère. Durant sa détention, elle écrit une opérette-revue, ‘Le Verfügbar aux enfers’. L’oeuvre ne sera jamais jouée. Le 23 avril 1945, elle est libérée. Très vite, elle reprend son travail d’ethnologue et publie son premier ouvrage, ‘Ravensbrück’, qui traite de la déportation. Marquée par son expérience, elle s’oppose à la guerre d’Algérie en créant des centres sociaux et défend la population locale. La suite est marquée par sa volonté d’enseigner et d’écrire. Elle publie plusieurs ouvrages comme ‘Les Ennemis complémentaires’ ou ‘Le Harem et les cousins’ dans les années 1960. En 2000, elle dédie son recueil ‘Il était une fois l’ethnographie’ aux immigrés algériens. En 2008, à presque 101 ans, Germaine Tillion décède, mais reste l’une des figures incontournables de l’ethnologie moderne et de la défense des droits de l’homme. Le 27 mai 2015, elle entre au Panthéon, même si son corps n'est pas déplacé, sa nièce ayant fait part de son voeu que sa tante continue de reposer auprès de sa famille. Germaine Tillion reçoit cet honneur en même temps que Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette, trois autres résistants. 

          Chroniques & anecdotes

          • Enseignement

            Durant son passage au cabinet du ministre de l’Education nationale, Germaine Tillon institue l’enseignement dans les prisons françaises.

          • Militante

            Entre 1986 et 1987, Germaine Tillon est présidente de l’association France-Algérie. Elle profite de son statut pour militer pour la reconnaissance officielle de la pratique de la torture pendant la guerre d’Algérie.

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