Hiramatsu Reiji

Hiramatsu Reiji décide de devenir peintre grâce à l’œuvre de Kawabata Ryûshi, qu’il découvre lors de sa scolarité à Nagoya. Il s’inscrit en Droit et Economie à l’Université d’Aichi et obtient sa licence en 1965. À la fin des années soixante, il voyage en Amérique, d’abord à San Francisco puis au Mexique où il découvre plusieurs peintres mexicains comme Rufino Tamayo ou David Alfaro Siqueiros. Il commence alors à dessiner pour le journal Chûnichi et réalise sa première exposition personnelle. En 1984, c’est la création du groupe de peintres Yoko no kai avec lequel il expose de 1986 à 1993. Il effectue plusieurs voyages à partir des années 80, il séjourne d’abord en Chine puis à New-York avant de revenir s’installer au Japon. Il est alors nommé professeur à l’université des Beaux-Arts de Tama à Tokyo. Hiramatsu Reiji visite Paris pour la première fois en 1994 et à cette occasion il visite le jardin de Monet à Giverny et il y découvre les « Grandes Décorations » à l’Orangerie. Il a alors l’impression de se retrouver face à des paravents ou des panneaux décoratifs japonais. L’art japonais n’a pas été sans influencer le peintre français qui, pendant plus de vingt ans, s’évertuera à transformer son verger en un jardin japonais. Hiramatsu Reiji, très ému par Giverny, décide de partir à la recherche de la pensée et de l’art de Monet. Il revient à Paris plusieurs fois, effectue de longs séjours à Giverny où il exécute sans cesse des croquis du bassin aux nymphéas. Hiramatsu Reiji utilise les pigments minéraux les plus précieux pour ses tableaux et paravents avec pour motif les nymphéas, comme un hommage à Claude Monet. Il expose de nombreuses fois au Japon dès son retour et reçoit notamment le Grand prix Okada Mokichi du MOA en 2000, ou le Grand prix de la chaîne de télévision du Tôkai en 2002. Il expose à Paris pour la première fois en 2011 et il revient en 2013 pour exposer ses peintures du bassin aux Nymphéas à Giverny.