Jack Valenti

Celui qu’on appelait souvent le protecteur d’Hollywood est connu pour avoir été un lobbyiste puissant. Jack Valenti mène un combat actif contre les magnétoscopes et le partage illégal de fichiers. De 1966 à 2004, il met ses compétences au service de l’industrie du cinéma américain, alors qu’il est président de la Motion Picture Association of America, qu’il crée en 1968. Inscrit en faux contre les piratages et autres pollutions de cette même industrie, il n’hésite pas à user d’expressions exagérées et imagées pour convaincre son auditoire. Il compare en effet le magnétoscope à l’étrangleur de Boston… Pro-copyright, il est également conseiller à la Maison-Blanche du temps de Lyndon Johnson. C’est lui qui induit la crédibilité du festival du cinéma américain de Deauville à la fin des années 1970. Personnalité très influente, il est le septième chef des gros groupes de Washington le plus payé. En 2004, il est décoré par la Légion d'honneur française. Il prend sa retraite en 2004 et est remplacé par Dan Glickman alors qu’il a 82 ans. A l’âge de 85 ans, il est emporté par une crise cardiaque. Jack Valenti a marqué les esprits pour avoir servi le cinéma américain et s’être imposé comme une figure moralisatrice forte du paysage politique et industriel américain.