Jacques Laurent

Issu d'une famille de haute noblesse, Jacques Laurent est encouragé très tôt aux grandes études. Mais il préfère la faculté et s'inscrit en philosophie au début de la guerre. Il s'impose dès la Libération comme l'un des écrivains français les plus actifs, menant dès ses débuts une carrière aux voies multiples, à la fois romancier, essayiste, journaliste et historien. Associé entre autres à Roger Nimier, et Antoine Blondin, groupe dit "de la désinvolture" ou plus tard appelé des "hussards", il multiplie les écrits pamphlétaires à l'égard de la littérature engagée qui bride selon lui la liberté de création. C'est dans le même esprit qu'il fonde, en 1953, une revue littéraire, 'La Parisienne', et qu'il dirige pendant cinq ans l'hebdomadaire 'Arts'. Il publie un grand nombre d'articles et effectue plusieurs reportages, notamment au Viêt-nam. Son oeuvre, tantôt signée Cécil Saint-Laurent, tantôt Jacques Laurent, connaît un succès public et critique. Il est admis à l'Académie Française en 1986.