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          Jacques Monod

          Jacques Monod

          Biologiste français

          “Si vous allez trop loin, vous n'irez nulle part”

          Biographie de Jacques Monod

          Après une enfance parisienne, Jacques Monod gagne Cannes, en compagnie de son père, artiste peintre, et de sa mère, américaine. Inscrit à la faculté des sciences de Paris, il obtient sa licence en 1931. Thésard en laboratoire, Monod interrompt son cursus à deux reprises. En 1934, il part au Groenland pour une expédition, en compagnie de Paul-Emile Victor. Deux ans plus tard, grâce à une bourse de l'institut Rockfeller, il suit un stage d'une année, dans l'Institut de technologie de Californie. Il y découvre une discipline encore méconnue en France, la génétique. La Seconde Guerre mondiale éclate. Après avoir présenté sa thèse de doctorat en sciences naturelles en 1941, il s'engage dans la Résistance. Chef à l'état-major des Forces françaises de l'intérieur, à partir de 1944, il part en campagne en Alsace avec le maréchal de Lattre de Tassigny, après la Libération. A partir de 1945, il travaille à l'Institut Pasteur. Il y accumule différentes expériences : chef de laboratoire, directeur de service, membre des conseils scientifique et d'administration. Professeur au Collège de France et à la faculté des sciences, il est prix Nobel de physiologie et de médecine en 1965. Jacques Monod a fortement contribué au développement de sa science, et y a laissé une empreinte durable.

          Chroniques & anecdotes

          • Le 22 novembre 2000 - Sous le sable

            Il aimait l’étendue infinie du désert, les routes à dos de chameau, la vie en solitaire. Ce jour-là, Théodore Monod rejoint les étoiles qu’il aimait tant contempler. Explorateur au visage parcheminé par le soleil, comme un témoin muet des milliers de kilomètres parcourus, il avait la foi en l’homme, fuyait les honneurs et la vie ultratechnologique du monde occidental. Ecologiste militant avant l’heure, ses maîtres étaient Gandhi, sa terre, le Sahara. Presque centenaire, Théodore Monod s’évapore, laissant en nous l’amer regret de ce vieux dicton africain : “Un vieillard qui disparaît, c’est comme une bibliothèque qui brûle.”

          • Décoré

            En remerciement à son dévouement et son courage dans la Résistance française, lors de la Seconde Guerre mondiale, Jacques Monod a reçu la Croix de Guerre.

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