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          James Lee Byars

          James Lee Byars

          Artiste plasticien américain

          Biographie de James Lee Byars

          “Je veux un temple de perles avec une porte ouverte d’une soixantaine de centimètres de hauteur qui oblige les gens à ramper pour entrer.” En plus de sa personnalité exceptionnelle, inclassable, bizarre, son oeuvre – qui n'est pas séparable de sa vie - occupe une place singulière dans l'art du XXe siècle. En quête d'absolu, de perfection et de spiritualité, l'artiste mène une recherche picturale et philosophique quasi scientifique qui l'amène à développer un style très personnel fondé sur les formes épurées, minimalistes et hermétiques du cercle, de la sphère, du cylindre, de la pyramide - des formes géométriques simples chargées d'une valeur symbolique profonde qui interpelle à la fois l'essence et l'absence des choses. Habité par un sens aigu de l'éphémère, ses oeuvres énigmatiques, mystérieuses et poétiques prennent la forme d'attitudes, de performances, d'installations ou d'éditions. Il travaille des matériaux durs et brillants : le grès, le marbre, le verre et l'or qui, tout comme ses couleurs de prédilection - le noir, le rouge, le blanc, le doré -, évoquent cette recherche de perfection et d'absolu. Proche des artistes Marcel Duchamp, Yves Klein et Marcel Broodthaers, les années 1960 sont pour lui une source d'inspiration décisive. Il est l'un des représentants les plus paradoxaux des problématiques de l'art conceptuel, minimal, Fluxus et de l'Arte Povera. “Les années 1960 ont été la seule décennie dans ma vie. Elle a pris fin dans les années 1990.” Bien qu'ancré dans la culture d'Amérique du Nord, sa réflexion est très influencée par les religions et mythologies orientales, notamment japonaises - il enseigne au Japon l'anglais à des moines bouddhistes - et entretient une relation étroite avec la pensée européenne. Le questionnement philosophique, à la base de son oeuvre, lui permet d'apporter des réponses à des questions plus primitives sous la forme d'autres questions. Le point d'interrogation donne ainsi vie à la phrase affirmative dans un art total, régi par les lois propres d'un monde un brin mégalomane d'où est banni le conventionnel.

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