Jean-Paul Malaval

Ecrivain aux romans étudiant la nature humaine comme un vaste microcosme d’insectes, Jean-Paul Malaval raconte la France pittoresque, celle du Bordelais et de la Corrèze. C’est pourtant sur le tard qu’il se décide à prendre la plume, après des années passées dans le journalisme, d’abord pour Centre Presse en 1970, puis pour L’Echo du centre et comme correspondant du Nouvel Observateur. C’est en 1982 que paraît son premier roman, Deux journées à Bassora. A partir de là, Jean-Paul Malaval ne va cesser d’écrire, rattrapant les années. Suivront des romans où la terre et les travers humains ont une grande place. Parmi sa prolixe littérature, on retiendra Les Caramels à un franc en 1995 (année il est élu maire de Vars-sur-Roseix, en Corrèze) ou Les Encriers de porcelaine en 1988. Qualifié souvent de romancier de terroir, il publie Les Vignerons de Chantegrêle en 2000, Le Carnaval des loups - dans lequel il parle de la Bête du Gévaudan - ou Les Césarines en 2004. Jean-Paul Malaval doit son inspiration à son enfance corrézienne. Pourtant, il lui arrive de faire un détour par le Sud de la France, avec par exemple Une reine de trop en 2006, roman presque entomologique où deux femmes se disputent le même homme et luttent, comme des abeilles, ultime clin d’oeil aux comportements primitifs des humains. En 2012, il publie Les Noces de Soie aux Éditions Calmann-Lévy, dans la collection “France de toujours et d'aujourd'hui”. Le tome 2, La Villa des Térébinthes, sort en septembre de la même année.