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          Jean-Pierre Elkabbach

          Jean-Pierre Elkabbach

          Journaliste français

          “Le journalisme, ce n'est pas un dépotoir”

          Biographie de Jean-Pierre Elkabbach

          Tour à tour présentateur du JT, correspondant, rédacteur en chef et directeur de l’information, Jean-Pierre Elkabbach s'impose comme un grand spécialiste des médias et de la politique. Sans cesse ballotté entre télévision et radio, le journaliste cumule les postes à responsabilités et les critiques à son égard. D'abord bras droit du président de la Cinq, il accède à la tête de France Télévisions en 1993. L'expérience est de courte durée : son mode de gestion ne convainc pas et l'homme préfère quitter son poste trois ans après sa prise de fonction. Il retrouve alors les chemins d'Europe 1. Un refuge bien connu du présentateur qui s'est déjà tourné vers la station en 1982 après avoir été remercié d'Antenne 2 suite à l'élection de François Mitterrand. Le scénario se répète quand Elkabbach - alors directeur de la chaîne Public Sénat et animateur de l’émission littéraire ‘Bibliothèque Médicis’ - atterrit de nouveau à la radio, nommé à la présidence d’Europe 1 par Arnaud Lagardère. Une faute professionnelle l'écarte des ondes mais il reste tout de même dans le groupe, devenu directeur de Lagardère News. A l’image de nombreux de ses confrères, l’ascension de Jean-Pierre Elkabbach est très controversée, certainement en raison de ses relations ambiguës avec le pouvoir.

          Chroniques & anecdotes

          • Don de prémonition ?

            Le 21 avril 2008, Europe 1 annonce, à la demande de Jean-Pierre Elkabbach, la mort de Pascal Sevran. Plusieurs médias reprennent l’information, erronée. La bourde crée un tollé dans le petit monde médiatique et le directeur est renvoyé. Ironie du sort : Pascal Sevran, alors très malade, décède le 9 mai, soit trois semaines après la fausse annonce.

          • Sa définition du journalisme

            Voilà ce qu'aurait dit Elkabbach à Noël Mamère : “Le journalisme, ce n'est pas un dépotoir. Ce n'est pas là où l'on revient quand on a échoué partout.”

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