Jennifer Beals

1983, 'Flashdance'. Dans le rôle improbable d'une sidérurgiste qui la nuit se change en danseuse émérite, Jennifer Beals connaît des débuts tonitruants dans le cinéma. Encore étudiante en littérature américaine à Yale, la jeune femme aux jeans troués et aux tee-shirts trop larges, est propulsée coqueluche d'Hollywood et égérie de toute une génération d'adolescentes. Pourtant, le soufflet retombe bien vite. Dès 1985, l'échec retentissant de 'The Bride', remake hasardeux du classique 'La Fiancée de Frankenstein' dans lequel Jennifer partage l'affiche avec Sting, finit d'écorner l'image de celle que l'on avait déjà accusée d'être doublée pour ses scènes de danse. C'est son mari Alexandre Rockwell, réalisateur indépendant, qui lui permet de garder un pied dans le cinéma où elle enchaîne petits rôles et apparitions, comme dans 'Four Rooms' en 1994 ou dans 'Le Diable en robe bleue' en 1995. Jennifer cherche alors un second souffle en s'orientant vers le petit écran. Sans succès. En 2003, elle fait une prestation remarquée dans 'Le Maître du jeu', si bien que l'année suivante, la voilà de l'aventure 'The L World'. Dans le rôle poignant de Bette Porter, Jennifer Beals donne un nouvel élan à sa carrière.