Jimmy Carter

Trente-neuvième homme à s'asseoir derrière le bureau ovale, Jimmy Carter - de son vrai nom James Earl Carter - se distingue par son combat perpétuel pour les droits de l'homme. En pleine guerre froide, la situation le pousse à mettre en place une politique extérieure principalement basée sur la volonté de pacifier les zones de conflits. Ses actions remportent quelques francs succès : la ratification du traité du canal de Panama, l'accord de paix entre l'Egypte et Israël, la restriction de l'armement de l'Union soviétique et l'ouverture des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine en sont des exemples. Sur le plan national, le chômage et la hausse des prix deviennent les bêtes noires de Carter. Il oeuvre alors à la stimulation de la production pour lutter contre ces crises. Son gouvernement se penche également sur les sphères écologique et sociale. Mais les conséquences de ces mesures ne sont pas toutes favorables au politicien. Les efforts fournis pour réduire l'inflation aboutissent à une période de récession et son image est ternie par la prise en otage du personnel de l'ambassade américaine à Téhéran en 1979. Telle une sanction suite au refuge du leader iranien sur le sol américain, la captivité dure plus d'une année et la libération a lieu le jour où le président passe la porte de la Maison-Blanche. Malgré ces échecs, Jimmy Carter s'impose sur la scène internationale comme un grand médiateur et s'implique dans la résolution des conflits bien après le terme de son mandat.