Julio Medem

S’il est diplômé de médecine et de chirurgie générale, Julio Medem ne renonce pas pour autant à sa passion pour le cinéma. Initié dès son adolescence aux plaisirs de la réalisation, il met en scène ses premiers films en famille : sa soeur Ana lui sert d’héroïne et son père lui cède sa caméra super 8. Dans les années 1970, il s’investit dans le septième art en tant que critique de cinéma pour diverses revues dont La Voz de Euskadi, jusqu’à ce que la caméra le démange de nouveau. Dès 1974, il enchaîne les courts métrages et voit son film ‘Patas en la cabeza’ primé au concours du film documentaire et du court métrage de Bilbao en 1985. Vite remarqué, il est engagé par le réalisateur Koldo Fizaguire en tant que chef monteur. A l’aube des années 1990, il se lance enfin dans son premier long métrage. Avec ‘Vacas’, histoire de rivalités entre deux familles basques, Julio Medem remporte le Goya du meilleur jeune réalisateur. Encouragé par son succès, il enchaîne entre 1992 et 1996 avec ‘L’Ecureuil rouge’ et ‘Tierra’, tous deux présentés au Festival de Cannes. Mais c’est en 1998 qu’il rencontre la notoriété internationale avec ‘Les Amants du cercle polaire’. Il poursuit sur sa lancée en 2001 avec ‘Lucia et le sexe’, récit mystérieux d’une relation entre une serveuse et un écrivain ainsi qu’avec un documentaire engagé ‘La Pelote basque : la peau contre la pierre’. En 2007, en hommage à Ana, sa première muse et soeur disparue, il signe ‘Chaotic Ana’. Puis vient 'Room in Rome' en 2010. En 2012 il est présent au Festival de Cannes dans la catégorie Un certain regard, aux côtés de Gaspard Noé, Bénicio Del Toro ou encore Julio Medem pour un film collectif dans la lignée de "Paris, je t'aime" et "New York, I love you", "7 dias en La Habana" réunit 7 cinéastes pour une vue composite de la capitale cubaine.