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          Léonard Foujita

          Léonard Foujita

          Peintre et graveur français

          Biographie de Léonard Foujita

          Fils d’un général, Tsuguharu Foujita (qui signifient respectivement “héritier de la paix” et “champ cultivé de glycines") grandit au Japon pendant l’ère Meiji, époque d’ouverture du pays et notamment d’ouverture à l’Occident. Très tôt il manifeste un goût prononcé pour la peinture et son père accepte rapidement sa vocation. Il entre en contact avec la France de manière précoce lorsque son oeuvre est choisie pour représenter le Japon dans son pavillon de l’Exposition universelle de 1900 à Paris, alors qu’il n’a encore que 14 ans. Il se forme ensuite à l’Ecole des beaux-arts de Tokyo en s’inscrivant dans la section d’art occidental et apprend parallèlement le français, préparant ainsi son départ quelques années plus tard. Il arrive en France en 1913 et Montparnasse devient son quartier de prédilection. Il y découvre le travail de Picasso et du Douanier Rousseau, fréquente Apollinaire, André Salmon, George Braque, Fernand Léger, Kees Van Dongen… et aussi les peintres qui constituent déjà l’Ecole de Paris dont il est considéré comme l’un des membres. C’est à cette période qu’il forge sa manière de peindre, ce syncrétisme imprégné des avant-gardes occidentales tout en exprimant également ses racines asiatiques. Foujita devient alors célèbre en peignant des sujets récurrents : des femmes, des fillettes, des chats et des autoportraits. Les scènes religieuses chrétiennes sont également présentes dans son oeuvre dès les années 1910. A la suite d’une révélation le peintre se fait baptiser de manière catholique en 1959 et abandonne son ancien prénom pour celui de Léonard, en hommage au grand peintre de la Renaissance.

          Chroniques & anecdotes

          • Le 4 mars 2010 - Passion d’avril

            La ville de Reims, où repose Foujita, organise une rétrospective d'envergure à partir du 1er avril, 'Foujita monumental ! Enfer et paradis', qui reviendra sur l'oeuvre de ce peintre hors du commun. Une exposition qui se prolongera jusque dans la chapelle Notre-Dame de la Paix, dite “chapelle Foujita”, en passant par la bibliothèque Carnegie. De quoi remettre au goût du jour une peinture aussi subtile que délirante.

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