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          Marcel Aymé
          © Rue des Archives/AGIP

          Marcel Aymé

          Ecrivain et scénariste français

          “Ah ! Monsieur, on ne se méfiera jamais assez de la poésie”

          Biographie de Marcel Aymé

          L'oeuvre de Marcel Aymé est de celles qui façonnent l'imaginaire collectif. Remarqué dès son premier roman ('Brûlebois', 1927), il obtient deux ans plus tard le prix Renaudot pour 'La Table aux crevés', et s'assure une importante notoriété avec la publication de 'La Jument verte' en 1933. Auteur de comédies ('Clérambard', 1949, 'La Tête des autres', 1952), de contes pour enfants ('Les Contes du chat perché') et de nouvelles, l'identité de ses personnages reste dans les esprits. Dès son enfance, marquée par le décès de sa mère, il se passionne pour la lecture, sans doute pour s'extraire de l'atmosphère pesante qui règne eu Collège de Dôle, où il est pensionnaire. Après un baccalauréat de mathématiques, il s'inscrit à la faculté de médecine de Paris, et exerce divers métiers, dont celui de journaliste, avant de devenir écrivain. Personnalité taciturne et solitaire, il décrit la société qui l'entoure avec un réalisme mordant, souvent teinté de fantastique, et n'hésite pas à recourir à l'ironie. Il a également travaillé à l'adaptation de dialogues pour le cinéma, collaborant notamment avec Louis Daquin pour la réalisation du 'Voyageur de la Toussaint', d'après l'oeuvre de Simenon. Marcel Aymé a cotoyé des personnalités comme Céline et Robert Brasillach, et fut souvent accusé de collaboration, notamment pour ses publications dans des journaux engagés comme La Gerbe ou Je suis partout, sans que cela ne puisse être prouvé.

          Chroniques & anecdotes

          • Le 26 octobre 1956 - Cargaison précieuse

            “Jambier... Jambier !” résonne une voix d’ogre tonitruante dans les salles obscures. Réalisé par Claude Autant-Lara, ‘La Traversée de Paris’, raconte le marché noir sous l’occupation et l’itinéraire nocturne de deux hommes que tout sépare : Grangil le prolétaire et Martin le froussard. Chargés d’acheminer un cochon, ils devront traverser toutes sortes de dangers au cour de cette folle nuit. Soutenu par un casting de haut niveau entre Gabin, Bourvil et Louis de Funès alors débutant, le film marquera le cinéma français par la fameuse réplique du personnage de Grangil dans la grande scène du café : “Salauds de pauvres !”

          • Marcel militant

            Il a milité pour obtenir la grâce de l'écrivain Robert Brasillach, accusé de collaboration avec l'occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Sa grâce lui fut finalement refusée.

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