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          Marcel Bozonnet

          Marcel Bozonnet

          Comédien et metteur en scène français

          Biographie de Marcel Bozonnet

          Formé à l’art dramatique au lycée et à l’université, Marcel Bozonnet joue son premier rôle en 1966 dans ‘Le Cimetière des voitures’ d’Arrabal, dirigé par Victor Garcia. Il est ensuite engagé par Marcel Maréchal puis Chéreau et se perfectionne en s’initiant au chant et à la danse. De nombreuses rencontres décisives jalonnent son parcours : Jean-Marie Villégier, Antoine Vitez, Petrika Ionesco, Philippe Adrien, etc. Comme des promesses d’un avenir radieux Marcel Bozonnet poursuit son travail de comédien en passant d’un groupe à l’autre. En 1982, il rentre à la Comédie-Française pour interpréter le rôle de Victor dans ‘Victor ou les enfants au pouvoir’ de Vitrac. Après des interprétations remarquées comme son Cinna sous la direction de Villégier on lui propose le 476e poste de sociétaire à la Comédie-Française en 1986. Durant 7 ans, il participe à de nombreux spectacles qui assoient sa notoriété auprès du public et des professionnels. Ainsi, en 1993, il prend la direction du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Il occupe ce poste jusqu’en 2001, année durant laquelle il accède à la fonction d’administrateur général de la Comédie-Française. Bozonnet ne tarde pas à mettre en oeuvre ses propres lignes de conduite. Il fait entrer plusieurs auteurs contemporains au répertoire du Français comme Valère Novarina, il fait également entrer le premier comédien noir dans la troupe : Bakary Sangaré. Le grand succès de ‘l’époque Bozonnet’ est sans conteste l’adaptation des ‘Fables’ de La Fontaine montée par Bob Wilson. Pourtant, certaines de ses propositions font débat comme sa mise en scène du ‘Tartuffe’ en 2006. Cette même année, Bozonnet déprogramme de son plein gré la pièce de Peter Handke ‘Voyage au pays sonore ou l’art de la question’. Contre l’avis du premier ministre de l’époque Renaud Donnedieu de Vabres, Bozonnet souhaite “punir” le dramaturge autrichien pour son discours négationniste envers les événements de la guerre de Yougoslavie, qu’il a prononcé à l’occasion de l’enterrement de Slobodan Milosevic. Conséquence directe ou pas, Marcel Bozonnet, qui était candidat à sa propre succession à la direction de la Comédie-Française, se voit évincé par sa cadette Muriel Mayette.

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