Marlène Jobert

C’est au conservatoire de Dijon que Marlène Jobert étudie le dessin et la comédie, avant de se rendre à Paris pour suivre les cours de Georges Chamarat au Conservatoire. C'est la pièce de théâtre Des clowns par milliers, qu’elle joue avec Yves Montand, qui la révèle au public. Au cinéma, c'est Jean-Luc Godard qui la révèle en 1966, en la faisant jouer dans Masculin-féminin. Marlène Jobert fait également de nombreuses apparitions sur le petit écran ; elle tourne dans Par quatre chemins, Les Chevaliers du ciel ou Les Dossiers de l’agence et dans quelques comédies, avant d’accéder à la célébrité dans Le Passager de la pluie de René Clément en 1969. Elle y donne la réplique à Charles Bronson, ce qui la fera tourner par la suite avec les plus grands, comme Kirk Douglas dans La Poudre d'escampette et Orson Welles dans La Décade prodigieuse en 1971. La même année, on la voit dans Les Mariés de l’an II. En 1972 Marlène Jobert tourne sous la direction de Maurice Pialat pour Nous ne vieillirons pas ensemble. L’actrice passe ensuite à la production, créant sa propre société, et participe au développement de deux films qu'elle interprète en 1974 : Juliette et Juliette et Pas si méchant que ça. Marlène Jobert enchaîne les rôles jusque dans les années 80. Elle se fait ensuite plus rare, se consacrant à des contes musicaux pour enfants. Elle se montre tout de même à la télévision, en figurant pendant deux ans dans la série Avocat d’office. Son autobiographie Les baisers du soleil publiée en 2014 chez Plon sort en livre de poche en 2016.