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          Philippe de Villiers

          Philippe de Villiers

          Homme politique français

          Biographie de Philippe de Villiers

          Issu d'une famille normande noble, Philippe de Villiers rallie l'ENA en 1976 après avoir obtenu une maîtrise de droit public et le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris. Créateur en 1977, alors qu'il est encore étudiant, de la cinescénie du Puy de Fou, sa formation l'amène logiquement à intégrer le corps préfectoral en étant nommé directeur de cabinet du préfet de Charente-Maritime. Il entre véritablement en politique lors des élections législatives de 1986. Entré au Conseil Général de Vendée, François Léotard fait alors appel à lui comme secrétaire d'état rattaché au ministère de la culture et de la communication. C'est à l'entame des années 90, devenu président du Conseil général de Vendée, que Philippe de Villiers précise son idéologie politique. Il crée en 1992 son propre mouvement de droite souverainiste, Combat pour les valeurs, pour militer aux côtés de Charles Pasqua contre le traité de Maastricht, quitte l'UDF en 1994 et fonde la même année le parti Mouvement pour la France, pour lequel il se présente aux élections présidentielles de 1995, obtenant au final moins de 5 % des suffrages. Dans la ligne d'un catholicisme traditionnel, Philippe de Villiers cultive son ancrage local en s'appuyant sur son fief vendéen et occupe un créneau à droite de la droite. Ephémère député européen, indéboulonnable en Vendée, il ne peut se présenter aux présidentielles de 2002 faute de signatures mais trouve un moyen d'exister sur la scène politique en menant campagne en faveur du non au référendum européen, usant des polémiques sur l'entrée de la Turquie dans l'Europe ou sur le "plombier polonais". Rasséréné par ce qu'il considère comme un succès personnel, Philippe de Villiers est le premier candidat à se déclarer, dès 2005, candidat aux élections présidentielles de 2007, dénonçant "l'islamisation de la France" et se posant en chantre du "patriotisme populaire".

          Chroniques & anecdotes

          • A deux doigts...

            En 1997, Le Canard Enchaîné soupçonne Philippe de Villiers d’avoir soudoyé l’animateur du jeu télévisé Intervilles, Olivier Chiabodo, afin d’assurer la victoire du Puy du Fou. L’affaire se solde par un non-lieu mais Chiabodo prend quand même la porte de TF1.

          • Affaires de famille...

            Alors qu’il débute dans le monde politique, Philippe de Villiers dispose de l’aura bienveillante de son père, Jacques, vice-président du Conseil général de Vendée entre de 1973 à 1987 et conseiller régional des Pays de la Loire jusqu’en 1992.

          • Plus on est de fous...

            Déjà créateur de la Cinescénie du Puy du Fou, Philippe de Villiers a mis, tout au long de sa carrière, un point d’honneur à développer le Grand Parc, lancé dans la fin des années 80 et actuellement l’un des parcs d’attractions les plus visités de France.

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