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          Stéphane Guillon

          Stéphane Guillon

          Comédien français

          “Il paraît qu'il est devenu chic de se faire étriller par moi...”

          Biographie de Stéphane Guillon

          Depuis ses débuts d'humoriste en 1995, Stéphane Guillon a choisi le côté sombre de l'humour, ce qui lui vaut le surnom de “Dark Vanneur”. Son spectacle 'Petites horreurs entre amis' a été créé en juillet 2002 à Avignon puis joué au printemps 2003 à La Main d'Or avec, comme pour les précédents, un joli succès d'estime. Il lui a permis de devenir chroniqueur, portraitiste vachard radiophonique - aux côtés de Stéphane Bern au Fou du Roi sur France Inter -, puis télévisuel à 20h10 pétantes (septembre 2003). Sa notoriété s'en trouve accrue. Cependant, il reste un comédien avant tout. Il apparaît notamment au cinéma dans 'À vendre' de Laetitia Masson, 'Comment j'ai tué mon père' d'Anne Fontaine (aux côtés de Michel Bouquet et Charles Berling), 'Moi, César, dix ans et demi' de Richard Berry. Il fait son retour sur les planches en 2005 avec le spectacle 'En avant la musique'. Un succès qui n’a jamais entamé son esprit critique ni son refus du consensuel. Sa virulence lui a valu de nombreux différends avec certaines personnalités - notamment avec Dominique Strauss-Kahn en 2008, après sa chronique matinale sur France Inter. En 2009, il revient au théâtre avec 'Liberté (très) surveillée' et continue de transposer son succès des plateaux télé à la scène. Quand France Inter le licencie en 2010 en même temps que son collègue Didier Porte, la dénonciation de la perte d'indépendance de Radio France est immédiate et il est indemnisé en janvier 2011 pour licenciement abusif. Mais il en fallait plus pour le faire taire. En mai 2012, il sera à l'Olympia, plus libre que jamais.

          Chroniques & anecdotes

          • Avis du conseil de classe

            Jean-Laurent Cochet se souvient de l'élève à qui il donnait des cours de comédie : "Il jouait les jeunes premiers, car il était tout mignon. Mais, sans imaginer qu'il développerait une telle causticité, on sentait déjà qu'il n'était ni fade ni mièvre. Peu d'acteurs peuvent allier ainsi le charme et la griffe, avec l'intelligence comme garde-fou."

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