Accueil FigaroscopeCélèbreLittérature étrangère › Stephen Leacock
          Stephen Leacock

          Stephen Leacock

          Ecrivain canadien

          Biographie de Stephen Leacock

          Né en Angleterre dans une famille bourgeoise, Stephen Leacock fait ses études à l'Upper Canada College de Toronto. Sa famille rencontrant des difficultés financières, il ne peut suivre que deux années d'études de littérature. Il décide alors de suivre une formation d'instituteur. Au cours des années 1890, il commence à soumettre des articles humoristes à diverses revues. Passionné de sciences économiques et politiques, il reprend ses études et entame la rédaction d'un mémoire qu'il achève en 1903 et à l'issue duquel il est nommé professeur. En 1910, Stephen Leacock publie son premier livre humoristique. Cet ouvrage contribue à le propulser au rang des auteurs de langue anglaise les plus recherchés. Il poursuit sur sa lancée en publiant en 1911 'Nonsense Novels', où il fait la parodie des styles littéraires les plus populaires ; en 1912, il publie son chef-d'oeuvre, 'Sunshine Sketches of a Little Town', inspiré en partie des nombreux étés passés à Orillia et de sa propre enfance. Ce livre a été des plus populaires au Canada, aux États-Unis et en Angleterre. Suite à ce succès, Stephen Leacock publie en 1914 'Arcadian Adventures with the Idle Rich', dans lequel il satirise sans indulgence la vie citadine. A la fin d'une vie riche en écrits, il entame la rédaction de son autobiographie et d'un autre livre paru après sa mort, intitulé 'Last Leaves'. Sa santé commençant à décliner, on lui diagnostique un cancer de la gorge. Il s'éteint le 28 mars 1944, dans un hôpital de Toronto.

          Chroniques & anecdotes

          • Un talent d'imitateur précoce

            Au cours de ses études, un professeur lui a demandé de prendre sa relève. Très doué pour les imitations, Stephen a fait la leçon comme s'il était le professeur lui-même, provoquant l'hilarité générale, hormis celle du dindon de la farce. De cet incident Stephen Leacock a retenu une leçon précieuse : la nécessité d'intégrer un brin de bienveillance dans l'humour.

          • Vive les instit'

            Le métier d'instituteur, selon lui, était "un cul de sac où les jeunes gens se faisaient piéger par la première chance qui se présentait à eux de recevoir ce qui semblait être un bon salaire, mais qui perdait de son éclat à l'approche de la quarantaine et transformait le professeur vieillissant en une créature pitoyable, fauchée et peu appréciée de la collectivité".

          Vos avis
          Votre note :