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          The Clash

          The Clash

          Groupe de rock anglais

          “Si Adolf Hitler revenait, on lui amènerait une limousine”

          Biographie de The Clash

          Parmi tous les groupes nés de la vague punk, The Clash est l'un des rares à ne pas s'être enfermé dans une posture réactionnaire, puriste, en essayant toujours de sortir le mouvement de ses clichés. Si le premier album des Londoniens est typique de la violence sèche des disques de 1977, ce qui ne réduit en rien sa qualité, les suivants abordent autant le rock'n'roll pionnier ('I'm Not Down') que le reggae ('(White Man) in Hammersmith Palais'), le dub ('Guns of Brixton'), le funk (‘Train in Vain’), le rap ('The Magnificent Seven') ou la pop la plus raffinée ('Rebel Waltz'). Au croisement des décennies 1970 et 1980, Clash réécrit le passé et invente le futur à grands coups de double et même de triple albums ('Sandinista !' en 1980). Il adopte en outre une attitude politisée (soutien aux luttes sandinistes, concerts contre le racisme), héritée de Woody Guthrie ou de Bob Dylan. Au sein même du combo les rôles se partagent équitablement puisque chacun des membres compose et s'empare, à l'occasion, du micro. En 1979, le succès du double album 'London Calling' prouve qu'on peut vendre des disques sans renier les idéaux punks. Hélas, la carrière des Clash se terminera en eau de boudin : en 1982, Joe Strummer vire Topper Headon, batteur et gros consommateur de drogue, puis le guitariste Mick Jones. Pire, il adopte la coiffure à l’iroquois, qui lui va atrocement mal. Une fin indigne pour un groupe qui réunit, au sein de son public, les punks "hardcore" comme les amateurs de pop au sens large.

          Chroniques & anecdotes

          • Commerce équitable

            A trop faire de bonnes chansons d’un coup, on finit par sortir des albums plus longs, et plus chers. Soucieux de rester accessibles au plus grand nombre, les Clash ont insisté auprès de leur maison de disques CBS pour que le double album ‘London Calling’ et le triple album ‘Sandinista !’ soient vendus au prix d’un simple.

          • Crache City Rockers

            C’est bien connu, les punks se disent bonjour par glaviots interposés. Une coutume qui comporte certains risques : en 1979, Joe Strummer a dû être soigné d’une hépatite après avoir gobé le mollard d’un spectateur.

          • Et après ?

            Joe Strummer a sorti en 1989 un disque solo, ‘Earthquake Weather’, puis trois albums, dont le dernier posthume, avec les Mescaleros. Le guitariste Mick Jones et son groupe BAD (Big Audio Dynamite) ont connu un certain succès en Angleterre entre 1988 et 1991 avec des morceaux comme ‘Just Play Music’ ou ‘Rush’.

          • Toute première fois

            La première rencontre entre les futurs Clash n’a pas duré bien longtemps : Strummer, alors chanteur du groupe pub-rock les 101ers, se rend un matin à l’Agence pour l’emploi. Mick Jones et Paul Simonon, également présents, le suivent du regard : ils l’ont vu sur scène et souhaitent l’intégrer à leur propre combo, les London SS. Se sentant observé, et persuadé qu’il va se faire buter, Joe s’enfuit en courant !

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