Yaël Abecassis

D’origine marocaine par sa mère, la comédienne Yaël Abecassis débute une carrière de mannequin avant de se faire connaître dans son pays. Elle anime des émissions pour enfants et devient une vraie star du petit écran en Israël. En 1990, elle se dirige vers le cinéma et tourne ‘Pour Sacha’, d’Alexandre Arcady, et apparaît dans plusieurs films israéliens, notamment ‘Kadosh’ d’Amos Gitaï, qui la révèle à l’international en 1999. Elle y incarne Rivka, jeune femme soumise aux traditions religieuses. Deux ans plus tard, Yaël Abecassis obtient son premier grand rôle français avec ‘Bella Ciao’, réalisé par Stéphane Giusti. Elle y interprète une émigrée italienne qui arrive à Marseille dans les années 30. Totalement bilingue, la jeune actrice séduit par sa fraîcheur. Amos Gitaï fait de nouveau appel à elle en 2002 et lui offre un rôle dans ‘Alila’, chronique israélienne sur les habitants d'un immeuble de Tel-Aviv. Deux ans plus tard, elle est à l’affiche de ‘Va, vis et deviens’ de Radu Mihaileanu ; elle y incarne une mère israélienne adoptant un jeune juif éthiopien. En 2006, Yaël Abecassis tourne aux côtés d’Alain Chabat dans ‘Papa’, avant de rejoindre Olivier Panchot pour son adaptation du roman de Marie Desplechin ‘Sans moi’. Toujours plus plébiscitée, l’année 2008 s’ouvre sous les meilleurs auspices puisque Yaël Abecassis est très présente dans les salles obscures : d’abord pour ‘Survivre avec les loups’ puis pour ‘Les 7 Jours’, un drame de Ronit et Shlomi Elkabetz. L’actrice a conquis le coeur de la France et de son pays, comme en témoigne une façade d'un immeuble de Jérusalem qui lui est entièrement consacrée.