“Le son de la trompette est si délicieux, Dans ces soirs solennels de célestes vendanges, Qu’il s’infiltre comme une extase dans tous ceux Dont elle chante les louanges.” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Pourtant, sous la tutelle invisible d’un Ange, L’Enfant déshérité s’enivre de soleil, Et dans tout ce qu’il boit et dans tout ce qu’il mange Retrouve l’ambroisie et le nectar vermeil.” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or. ” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Garde tes songes ; Les sages n’en ont pas d’aussi beaux que les fous ! ” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Que le Soleil est beau quand tout frais il se lève, Comme une explosion nous lançant son bonjour !” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Les sanglots des martyrs et des suppliciés Sont une symphonie enivrante sans doute, Puisque, malgré le sang que leur volupté coûte, Les cieux ne s’en sont point encore rassasiés !” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Il était tard ; ainsi qu’une médaille neuve La pleine lune s’étalait, Et la solennité de la nuit, comme un fleuve Sur Paris dormant ruisselait.” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !” De Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal
“Mainte fleur épanche à regret Son parfum doux comme un secret Dans les solitudes profondes.” De Charles Baudelaire / Le Guignon
“Qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance ?” De Charles Baudelaire / Le spleen de Paris