“Avant d'éblouir le peuple en lui promettant de l'eau chaude, il faut lui fournir des récipients pour la recueillir.” De Alphonse Allais / Le captain Cap
“Quand je suis né, j'ai crié ; ébloui par la lumière j'ai crié. Chassé du ventre de ma mère, pour le meilleur ou pour l'enfer.” De Jean-Louis Aubert / Le vaudou
“Les phares de l'humanité sont des hommes que l'humanité éclaire en feignant d'en être éblouie.” De Raoul Pradeau / Avant-propos au catalogue de la jeune gravure contemporaine
“Le peuple a besoin qu'on l'éblouisse et non pas qu'on l'éclaire.” De Charles Fourier / Théorie des quatre mouvements
“Rien n'éblouit comme l'art de la parole, et c'est le plus souvent parmi les avocats qu'on rencontre les hommes qui exercent ce talent avec le plus de puissance.” De Antoine Gérin-Lajoie / Jean Rivard
“Il y a des éclairs qui durent l'espace d'un centième de seconde et qui aveuglent. Il y a des regards qui durent un peu plus longtemps et qui vous éblouissent pour toujours.” De Henry Deyglun / Les Amours d'un communiste
“La vocation de la poésie n'est pas de nous éblouir par une idée surprenante, mais de faire qu'un instant de l'être devienne inoubliable et digne d'une insoutenable nostalgie.” De Milan Kundera / L’immortalité
“L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout. ” De Gustave Thibon
“Au plus profond des motifs de l'attirance pour Paris réside l'éblouissement de la nuit. A mesure que le jour se retire des Parisiens, on dirait que la nuit leur monte à la tête.” De Louis Chevalier / Histoire de la nuit parisienne, 1982
“Comment le mensonge ne serait-il pas une tentation quand l'homme faible et puéril est si vite ébloui ?” De Vladimir Jankélévitch / Le je-ne-sais-quoi et le presque rien
“L’été : un éblouissement comme est la neige, Celle qui vient légère et ne dure pas, Et rien de nous n’en trouble la lumière D’eau qui s’est condensée puis s’évapore.” De Yves Bonnefoy / Les Planches courbes
“Trop de possession, comme trop de passé, finissent par alourdir.” De Michel Chevrier / Un bleu éblouissant