Même un siècle après sa mort, le prix Nobel de littérature 1921, engagé en faveur de Dreyfus, unanimement célébré de son temps, reste méconnu des lecteurs. Comment expliquer ce désamour ?
Avec ce 3e volume, Les Années de jeunesse, Reiner Stach parachève son époustouflant triptyque biographique de Kafka. Une entreprise titanesque, fruit d'une vingtaine d'années de travail.
REPORTAGE - L'écrivain et journaliste du Figaro littéraire Sébastien Lapaque, qui publiera à la rentrée un récit personnel évoquant notamment la rencontre au Brésil entre l'écrivain autrichien et Georges Bernanos, s'est rendu dans «la cité impériale», proche de Rio de Janeiro. Là où l'auteur du Monde d'hier a vécu ses derniers jours avant son suicide.
FIGARO HORS-SÉRIE (9/12) - Louis-Ferdinand décrit ainsi sa femme: «Lucette elle c'est la bicyclette. Elle est jeune souple toute en muscles... Elle emballe littéralement».
CRITIQUE - Jusqu'au 10 Juillet, Stanislas de la Tousche interprète Louis-Ferdinand Céline au théâtre de la Contrescarpe. Drôle, noir, magnifiquement joué : un pur moment célinien.
FIGARO HORS-SÉRIE (8/12) - Il écrit, désabusé, à propos de la «débâcle»: «Elle coûtait cher l'armée française, 400 milliards pour se sauver, 8 mois de belotes, un mois de déroute...»
EXCLUSIF - Chaque semaine, «Le Figaro Magazine» publie une nouvelle inédite d’un écrivain. Cette fois-ci, c’est au tour de Gilles Jacob, ancien président du Festival de Cannes.
L’ancien chef d’état-major des armées publie un récit plus littéraire que militaire, où il décrit l’apprentissage de son métier de soldat et de sa vie d’homme à travers l’expérience du feu.
FIGARO HORS-SÉRIE (7/12) - Désormais obstinément excessif, dans Bagatelles pour un massacre, il écrit: «Il est vilain, il n'ira pas au paradis, celui qui décède sans avoir réglé tous ses comptes».
Julien Dufresne-Lamy analyse avec brio les rouages de la k-pop, à travers l’une de ses chanteuses les plus célèbres, Lisa, du groupe Blackpink. Fascinant.
LA CHRONIQUE DE JACQUES DE SAINT VICTOR - Guglielmo Ferrero, grand penseur politique, libéral conservateur, s’interroge sur les forces obscures qui agissent à l’intérieur des sociétés.
LA CHRONIQUE D’ÉRIC NEUHOFF - Le romancier replonge dans son adolescence, avec une discrète nostalgie, un délicat sentiment de perte. Des détails assez crus traversent cette élégie sentimentale.
LA CHRONIQUE D’ÉTIENNE DE MONTETY - Le livre contient quelques-uns des enjeux humains les plus cruciaux d’aujourd’hui. De Luca parle avec une profondeur qui n’exclut jamais la finesse et la légèreté. Son roman parlen avec lui. Il parle pour lui.
FIGARO HORS-SÉRIE (6/12) - Avant l’édition de Voyage au bout de la nuit, l’écrivain déclare: «C'est le prix Goncourt 1932 dans un fauteuil pour l'Heureux éditeur qui saura retenir cette œuvre sans pareil».
CRITIQUE - Un texte qui, loin d’être un roman historique cantonné à la période de la Terreur, se révèle d’une modernité fascinante sur notre pays et les ratés de notre sensibilité collective.
PORTRAIT - Scénariste et auteur d’une dizaine de biographies romancées, il a reçu le prix des Hussards pour «Jules et Joe», une biographie des Dassin, père et fils, qui pourrait être la dernière avant son autobiographie.
FIGARO HORS-SÉRIE (5/12) - La description de New York par l’écrivain est saisissante: « Figurez-vous qu'elle était debout leur ville, absolument droite. New York c'est une ville debout. »
FIGARO HORS-SÉRIE (4/12) - De son métier il écrira: « Ma vocation c'est la médecine !… mais je réussissais pas beaucoup… et la médecine sans clients ! Le roman est venu… »
ENTRETIEN - L’écrivain voyageur publie «Le Dictionnaire amoureux de l’aventure», chez Plon. Une chevauchée entre explorateurs, héros réels ou de fiction, auteurs de renom, réflexions sur le goût du voyage qui fait vibrer le désir de l’ailleurs.
FIGARO HORS-SÉRIE (3/12) - Dans Voyage au bout de la nuit Céline écrira: « Et puis plus rien que les Noirs du village et leur tam-tam, cette percussion radoteuse en bois creux, termites du vent. »
Le romancier bosniaque de 59 ans a été récompensé pour Guerre et pluie, un roman autobiographique évoquant son expérience de soldat pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine.
Même un siècle après sa mort, le prix Nobel de littérature 1921, engagé en faveur de Dreyfus, unanimement célébré de son temps, reste méconnu des lecteurs. Comment expliquer ce désamour ?
À la mort de l’écrivain, le groupe surréaliste s'en était pris violemment à l'auteur de La Rôtisserie de la reine Pédauque, en publiant un pamphlet collectif.
RÉCIT - Sur la colline de Montmartre, Céline, Le Vigan et Marcel Aymé se retrouvaient en bande chez Pomme ou dans l'atelier de Gen Paul pour refaire le ciel et la terre.
CRITIQUE - Devant la sépulture de son grand-père, une vieille femme se remémore son enfance assombrie par la guerre de Corée, la pauvreté et les conventions sociales.
Son premier roman, aux Éditions Philippe Rey, était une des révélations de la rentrée littéraire. Après une série de distinctions, il décroche une récompense très recherchée et prescriptrice, décernée par plus de 900 libraires indépendants.
CRITIQUE - En 1942, un jeune couple disparaissait dans la montagne. Leurs corps ont été retrouvés en 2017. L’auteur reconstitue leur histoire dans un roman d’une délicatesse absolue.
CRITIQUE - Un récit aussi incroyable que vif. D’abord, l’histoire de cette femme exceptionnelle. Mais aussi un portrait, tout aussi intéressant: celui d’une époque, qui vient juste après Waterloo.
CRITIQUE - Une enquête sur une secte héritière des Templiers. Deux temporalités, deux intrigues passionnantes que les auteurs, roués, font évidemment se rejoindre. Chapeau bas, messieurs !
CRITIQUE - La bonne idée de ce roman est de l'avoir construit minute par minute sur ce duel entre deux animaux politiques reliés par les mensonges, les trahisons et une femme dont la seule évocation tenaille leurs «bas-ventres» respectifs.
CRITIQUE - En 1986, une étudiante décide de se venger des Duvalier, responsables de la mort brutale des siens, tués à coups de crosses de fusil vingt ans plus tôt, dans la ville de Jérémie, à l'ouest d'Haïti. Un polar historique réussi.
CRITIQUE - Dans cet ouvrage de 400 pages, la romancière française poursuit l’œuvre de réhabilitation de l’une des reines les plus détestées de l’histoire.
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