“Entre le chagrin et le néant, je choisis le chagrin.” De William Faulkner / Si jet'oublie Jérusalem, 1939
“La victoire est une illusion de philosophes et de fous.” De William Faulkner / Le bruit et la fureur, 1929
“Pour être grand, il faut quatre-vingt-dix-neuf pour cent de travail.” De William Faulkner / Interview - 1957
“Quand des adultes discutent de l'innocence des enfants, ils ne savent plus vraiment de quoi ils parlent.” De William Faulkner / Les larrons, 1962
“Nous avons échoué à atteindre nos rêves de perfection. Je nous juge donc à l'aune de notre admirable échec à réaliser l'impossible.” De William Faulkner / Interview pour Paris Review, 1958
“Ceux qui veulent être écrivain lisent les critiques, ceux qui veulent écrire n'ont pas le temps de lire les critiques.” De William Faulkner / Interview pour Paris Review, 1959
“Puisque l'homme est mortel, la seule immortalité possible pour lui est de laisser quelque chose après lui qui puisse être immortel.” De William Faulkner / Interview pour Paris Review 1959
“La sagesse suprême est d'avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre du regard tandis qu'on les poursuit.” De William Faulkner / Sartoris
“Aucune guerre n'est jamais remportée. Elles ne sont même jamais combattues. Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir.” De William Faulkner / Le bruit et la fureur, 1929
“Je suis habitué aux mots depuis très longtemps. Je sais que même le mot "amour" est comme tous les autres : juste une forme pour combler un vide.” De William Faulkner / Tandis que j'agonise, 1930
“Les horloges tuent le temps. Le temps est mort tant qu'il est mû par de petits rouages. Quand l'horloge s'arrête, alors seulement le temps revient à la vie.” De William Faulkner / Le bruit et la fureur, 1929
“Je sais qu'une preuve n'est qu'une erreur inventée par l'homme pour justifier à ses yeux et aux yeux des autres sa lubricité et sa folie.” De William Faulkner / Au-delà, 1933
“Les poètes ne sont pas intéressés par les faits, mais seulement par la vérité. Leur vérité est si inébranlable que même ceux qui haïssent les poètes par simple instinct naturel sont exaltés tout autant que terrifiés par eux.” De William Faulkner / La ville, 1950