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          Thomas Bernhard

          Thomas Bernhard

          Ecrivain autrichien

          “La morale est un mensonge”

          Biographie de Thomas Bernhard

          Une enfance à Salzbourg auprès de son grand-père maternel, au temps du nazisme triomphant, marque le début de l’enfer pour Thomas Bernhard. Suite à l'Anschluss en mars 1938, il est envoyé dans un centre d'éducation national-socialiste en Allemagne puis placé dans un internat à Salzbourg où il vivra la fin de la guerre. Atteint de tuberculose, Thomas Bernhard est soigné en sanatorium, expérience qu’il inscrira dans sa production littéraire. Il voyage à travers l’Europe, surtout en Italie et en Yougoslavie puis revient étudier à l’Académie de musique et d'art dramatique de Vienne ainsi qu'au Mozarteum de Salzbourg. Son premier roman 'Gel' lui vaut l'obtention de nombreux prix et une reconnaissance internationale. Par la suite, Thomas Bernhard se consacre également à des oeuvres théâtrales. En 1970, 'Une fête pour Boris' remporte un grand succès au Théâtre allemand de Hambourg. Paraît ensuite, entre 1975 et 1982, un cycle de 5 oeuvres autobiographiques : 'L'Origine', 'La Cave', 'Le Souffle', 'Le Froid' et 'Un enfant'. En 1985, 'Le Faiseur de théâtre', véritable machine à injures, fera scandale. Mais c'est avec 'Heldenplatz', son ultime pièce, que Thomas Bernhard s'attirera le plus d'ennuis, dénonçant une fois encore les vieux démons de son pays : l'hypocrisie et le fanatisme d'une société toujours aux prises avec le national-socialisme. Thomas Bernhard meurt trois mois après la première. Dans son testament, il interdira toute représentation de ses pièces de théâtre dans son pays natal.

          Chroniques & anecdotes

          • Le 15 janvier 2009 - Ca balance pas mal

            Intitulé ‘Mein Preise’, un texte inédit de Thomas Bernhard écrit en 1980 paraît vingt ans après sa mort. L’écrivain passe au crible le système des prix littéraires autrichiens, valables selon lui pour leur seul apport pécuniaire. Ce scandale posthume vient renforcer l’image contestataire de Bernhard qui entretint sa vie durant une relation ambiguë avec sa patrie.

          • Grand prix

            Thomas Bernhard a reçu en 1970 le prix Georg Büchner, la plus grande récompense littéraire d'Allemagne fédérale.

          • Dernières volontés

            A sa mort en 1989, Thomas Bernhard a interdit la représentation de ses oeuvres en Autriche pendant cinquante ans.

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