Yasushi Inoue

Fils d’un chirurgien militaire, Yasushi est élevé pendant un temps par une ancienne geisha, maîtresse de son grand-père. N’ayant pas réussi l’examen d’entrée en médecine, Inoue entre à la Kyoto Imperial University où il étudie l’esthétique et la philosophie, obtenant son diplôme avec une thèse sur Paul Valéry. Il se lance alors dans le journalisme pour le Sande Mainichi in Osaka et ensuite dans la section culturelle des journaux de Mainichi. Après la guerre, Inoué publie deux nouvelles, ‘Togyu’ (1947, ‘Combat de taureaux’), récompensée par le prix Akutagawa et traduite ensuite dans le monde entier, et ‘Ryoju (1949, ‘Le Fusil de chasse’). Suivent nombre de romans et nouvelles dont les thèmes historiques, allant du Japon moderne à la Chine ancienne, sont minutieusement documentés : ‘La Tuile de Tenpyo’ (1957), ‘Asunaro’ (1958), ‘Le Loup Bleu. Le roman de Gengis-Khan’ (1960), ‘Le Château de Yodo’ (1960), ‘Les Dimanches de monsieur Ushioda’ (1970), ‘Histoire de ma mère’ (1975), ‘Confucius’ (1989) et son livre le plus célèbre ‘Le Maître de thé’ (1991). Les histoires d’Inoué, d’une objectivité quasi-journalistique, ont souvent une dimension autobiographique et explorent la perte, la résignation et la solitude.