Le
1 juin 1879 -
La fin des Napoléons !
Le prince impérial Louis Napoléon (fils de Napoléon III) est tué en Afrique du Sud dans les rangs de l’armée anglaise, au cours d’un engagement contre les Zoulous. Il n’y aura pas de Napoléon IV.
Le
5 janvier 1875 -
Inauguration de l'opéra Garnier
Cet opéra parisien, souhaité par l’empereur Napoléon III, est confié, après concours, à l’architecte Charles Garnier. Ses 172 mètres de long et 101 de large, en font le plus grand opéra de l’époque, bien que sa capacité ne soit que de 2156 places. Mis en chantier le 1er août 1862, il n’est achevé qu’en 1875, quatre ans après la chute de l’Empire à Sedan. C’est donc la Troisième République et son président du moment, le maréchal Mac Mahon, qui inaugurent un des palais de la culture du second empire.
Le
18 janvier 1871 -
Naissance de l'Allemagne
Guillaume Ier, roi de Prusse, est proclamé empereur d’Allemagne, dans la Galerie des glaces à Versailles. Ce sacre marque l’unification de la mosaïque allemande par la Prusse. Unité forgée aux dépens de la France, écrasée militairement à Sedan en 1870. Cette défaite provoque la fin du Second Empire, celui de Napoléon III. Le choix de la Galerie des glaces est un camouflet pour la France, qui s’ajoute à la perte de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine. Dans une Europe au nationalisme exacerbé, ce dernier point est un "pousse à la revanche".
Le
4 novembre 1870 -
Naissance d'un lion
C'est le début du siège de Belfort : les armées prussiennes entoureront la ville pendant plus de 100 jours. Celle-ci reste le symbole de l'héroïsme de Denfert-Rochereau, qui organisa la résistance de la ville. Il se rendra seulement après un ordre du gouvernement. Sur la place qui porte son nom à Paris est érigé le 'Lion de Belfort' en souvenir du valeureux combattant qu'a été Denfert-Rochereau.
Le
4 septembre 1870 -
Le Second Empire accouche de la IIIe République
Suite à l’écrasement militaire de la France, face aux Etats allemands menés par la Prusse de Guillaume Ier et de Bismarck, et la capitulation de Napoléon III le 2 septembre, un gouvernement provisoire proclame la IIIe République française. Le Second Empire sombre avec la défaite militaire de Sedan.
Le
17 novembre 1869 -
Inauguration du canal de Suez !
Cette oeuvre gigantesque relie la mer Rouge à la Méditerranée, évitant aux navires de contourner le continent africain. Elle est à mettre au crédit du Français Ferdinand de Lesseps. Lors de l'inauguration, la France est à l'honneur en la personne de l'impératrice Eugénie, femme de Napoléon III. C’est pourtant l’Angleterre qui en a le contrôle, de 1882 à 1956, malgré la reconnaissance en 1888 de son statut international. Il est à noter que c’est encore Lesseps qui effectue les premiers travaux de percement du canal de Panama en 1880.
Le
3 novembre 1867 -
Des merveilles ?
Les volontaires garibaldiens tentent le 3 novembre 1867 d'entrer dans Rome et de renverser le pape Pie IX pour achever l'unité politique italienne sous la coupe du roi Victor-Emmanuel II. Mais la troupe est écrasée à Mentana par les soldats pontificaux, épaulés par le contingent français du général de Faily. "Les chassepots ont fait des merveilles" clamèrent alors les soldats de Napoléon III. Celui-ci avait promis auparavant d'aider les garibaldiens dans leur entreprise. L'opinion italienne se retourne alors contre l'Empereur. C'est le début de la fin diplomatique pour le neveu de Napoléon.
Le
24 mars 1860 -
Nice et la Savoie deviennent françaises
En remerciement de l'aide militaire apportée au royaume du Piémont contre l'Autriche, le roi du Piémont-Sardaigne, Victor-Emmanuel, cède à Napoléon III Nice et la Savoie. Les populations des deux comtés se prononcent massivement en faveur de leur rattachement à la France par plébiscite.
Le
18 août 1859 -
La liberté Hugo
Depuis l'île de Guernesey où il vit en exil, Victor Hugo, mis sur la liste des proscrits dès le 2 décembre 1851, refuse l'amnistie proposée par Napoléon III. Il publie une proclamation en guise de réponse qui se termine par cette formule : "Quand la liberté rentrera, je rentrerai."
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19 février 1858 -
La loi des suspects
Napoléon III fait adopter par l’Assemblée la “loi des suspects”. L’idée de cette loi de sûreté générale est venue à Napoléon III, suite à un attentat dont il a été victime le 14 janvier. Grâce à elle, il entend interner ou expulser toute personne ayant déjà subi des condamnations politiques. A peine une semaine après ce vote, des “suspects” sont arrêtés dans toute la France. Présentés à des commissions départementales, une centaine d'entre eux sera déportée en Algérie.
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14 janvier 1858 -
Attentat et contre-attaque
Felice Orsini commet un attentat contre l'empereur Napoléon III. L'Italien reproche à Napoléon III d'entraver l'unification de son pays. Ses bombes vont faire huit morts dans le cortège impérial. Napoléon III profite de l'émotion créée par cet attentat pour faire passer une loi de sûreté générale et pourchasser les républicains.
Le
16 février 1855 -
Prévoir le temps ?
Le 14 novembre 1854, une terrible tempête coule 3 vaisseaux et 38 cargos franco-anglais qui patrouillaient au large de Sébastopol. A Paris, le ministre de la Guerre réagit en créant une commission d’étude présidée par l’astronome Le Verrier. Elle conclut que des observations systématiques auraient permis de prévoir cette terrible perturbation. Mis au courant, Napoléon III ordonne le 16 février 1855, la création d’un vaste réseau météorologique. Une science est née. On va "prévoir" le temps.
Le
14 janvier 1852 -
Nouvelle constitution
Promulgation en France d'une nouvelle Constitution. Celle-ci donne au prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, des pouvoirs quasi dictatoriaux pour une durée de dix ans. C'est la fin de la IIe République. Celle-ci explique : “La Constitution actuelle proclame, au contraire, que le chef que vous avez élu est responsable devant vous ; qu'il a toujours le droit de faire appel à votre jugement souverain, afin que, dans les circonstances solennelles, vous puissiez lui continuer ou lui retirer votre confiance.”
Le
10 décembre 1848 -
Premier et pas des moindres
Le prince Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, est élu président de la République. C'est la première fois en France que l'on procède à une élection au suffrage universel (les femmes étant néanmoins exclues). Louis-Napoléon Bonaparte, le candidat le plus conservateur, est élu haut la main. Il a eu le soutien des notables ruraux, très influents dans les villages qui rassemblent la majorité de la population. Il a aussi profité de la méfiance des provinciaux envers les trublions parisiens, ainsi que de la légende liée à son nom.
Le
12 novembre 1848 -
Retour à la séparation des pouvoirs
La nouvelle Constitution est promulguée : elle institue désormais l'élection du président au suffrage universel masculin et direct pour quatre ans. Le président n'est pas rééligible, il peut nommer les ministres et les hauts fonctionnaires et surtout dispose de la force armée. Quant au pouvoir législatif, il est confié à une assemblée élue pour trois ans au suffrage universel et pouvant être dissoute uniquement par le président.
Le
15 novembre 1793 -
Un coup de baguette
Ce 26 brumaire de l'an 2 de la Révolution, la Convention fait paraître un décret imposant l'accès de chaque citoyen au même pain, nommé "Pain Egalité". Il institue en somme la "baguette". Le lancement est un échec. Mais en 1856, Napoléon III revient à la charge sans beaucoup plus de succès. Ce n'est qu'après la Libération que la baguette, phénomène parisien au départ, se généralise dans le pays. Ses normes sont précises : 80 cm de long, 6 à 7 cm de large pour un poids de 250/300 grammes.